. Le Père Aumônier-capitaine Bernard DURAND de
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Le Père Aumônier-capitaine
Bernard DURAND de GEVIGNEY (1890-1977)
Le Père Aumônier-capitaine Bernard de Gevigney, né en novembre 1890, était déjà un vétéran de la guerre 14-18 lorsqu’il rejoignit le Général Leclerc en juillet 1943.
En 1914, il a été blessé 3 fois, et laissé pour mort sur le champ de bataille. Fait prisonnier par les Allemands, soigné en Allemagne puis en Suisse, il sera rapatrié en France comme grand blessé en juin 1917.
Août 1915 - Après sa très grave blessure, l'Adjudant Bernard de GEVIGNEY est en captivité à Heidelberg.
À 27 ans, il a été cité 3 fois, mais son bras droit est paralysé, et il sait qu’il ne pourra plus jamais s’en resservir.
Journal Officiel du 16 août 1917
Poursuivant les études commencées avant la guerre pour devenir jésuite, il sera ordonné prêtre en 1922.
Il débute comme professeur de collège, mais il a un vieux rêve, devenir missionnaire, et il persuade ses supérieurs qu’il n’est pas fait pour la carrière professorale.
Il part pour Madagascar en 1929 et sera tour à tour missionnaire en brousse, puis supérieur du collège jésuite de Tananarive.
En 1942, les Français de Madagascar sont attaqués par les Anglais qui veulent arracher « La grande Ile » à la domination de Vichy. Le Père de Gevigney a accepté d’être Aumônier Général de l’aumônerie militaire de Madagascar alors sous Vichy.
Il fait son devoir d’aumônier qui lui vaudra une citation, la Croix de Guerre avec palme et la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur.
Mais les « gaullistes », nouveaux maîtres de Madagascar, reprochent au Père d’avoir servi sous Vichy et l'évêque de Madagascar est bien gêné car le Père ne fait pas mystère de son respect pour le Maréchal Pétain. Alors il lui est conseillé de se faire oublier et d’aller voir plus au nord, hors Madagascar, s’il n’y aurait pas une demande d’aumônier chez les « gaullistes.»
Le Père a compris qu’il gênait et c’est avec l’accord de ses supérieurs qu’il embarque, par la voie des airs, le 31 mai 1943, en direction de la Syrie. Il y rejoint le général Leclerc, occupé à constituer ce qui deviendra la 2ème D.B.
De cette période, nous avons un récit très détaillé, écrit par le Père et intitulé : « Campagne avec le Général Leclerc 1943- 1945 », disponible auprès de la Fondation Maréchal Leclerc.
Le résumer est impossible, mais il ressort quelques lignes directrices, ou si l’on préfère quelques faits particuliers qui montrent le rôle du Père de Gevigney au sein de la 2ème D.B. et plus particulièrement du 12ème Chasseurs d’Afrique.
C’est le 12 juillet 1943 que le Père rencontre pour la première fois le Général Leclerc avec lequel il prend place dans un avion qui les emmène du Caire à Benghasi.
À sa demande, le Père est affecté provisoirement à la Division Leclerc.
Le Père de Gevigney va suivre le long périple de la « Colonne Leclerc », qui, formée du côté de Tripoli, qu’elle quitte le 10 août, va se retrouver près de Rabat au début d’octobre. Il devient aumônier des 4 Régiments blindés de la Division Leclerc :
501ème R.C.C., 12ème Chasseurs d’Afrique, 12ème Cuirassiers, 1er Spahis Marocains.
Le 21 juillet 1943, le Père Houchet, qu’il remplaçait provisoirement, étant revenu à la Division, le Père de Gevigney est affecté aux chars, unité qui est en train de se constituer. Il y passe un mois, près de Sabratha, à visiter les Compagnies logées dans des palmeraies très éloignées les unes des autres, rendant difficile son ministère.
Le 21 août, la Division se met en route vers le Maroc, mais ce n’est qu’en octobre qu’elle arrive dans la forêt des Zaërs, près de Rabat. Le Père devient aumônier des deux Régiments de chars, le 501ème R.C.C. et le 12ème Cuirassiers, et va de l’un à l’autre pour exercer son ministère.
Le 6 avril, le Père écrit : < Comme j’achève ma Messe et vais déjeuner avec le Capitaine de Laitre, mon très fidèle servant de Messe, celui-ci est prévenu que l’ordre a été donné de tenir tous les véhicules prêts pour demain soir et du rappel des permissionnaires >.
Le 7 avril, visite du Général de Gaulle, qui annonce officiellement le grand départ pour l’Angleterre, et le Père de Gevigney, sur la demande du Colonel de Langlade, devient l’aumônier du seul 12ème Chasseurs d’Afrique.
Le Père de Gevigney aumônier du 12ème Chasseurs d’Afrique
Le 9 avril, c’est le dimanche de Pâques et le Père dit sa Messe à 3 heures du matin. Tout le monde est très occupé par le prochain départ et l’assistance est réduite, car le départ en convoi pour Casablanca est à 4 heures.
Le lundi de Pâques, c’est l’embarquement, après la Messe de 7heures, en bord de mer.
Le L.S.T. sur lequel a embarqué le Père ne partira que le 21 avril à cause d’une panne de machine, mais il rattrapera le convoi le 22. La mer est forte et il est impossible de dire la Messe les 3 jours suivants.
Le 30 avril, le temps s’étant remis au beau, le Père dit sa Messe sur le pont et la plus grande partie des hommes y assistent. L’arrivée à Swansea se fait le 2 mai et le 3 mai, c’est le débarquement. Puis le convoi arrive à Hessel le 5 mai.
Le dimanche 7 mai, la Messe est fixée à 8 heures et le premier arrivé est le Général Leclerc qui se propose comme servant de Messe et le restera jusqu’au bout tandis que la chapelle se remplit peu à peu.
Le dimanche 14 mai, c’est une Messe solennelle présidée par le Général Leclerc et à laquelle assistent de nombreux Anglais, dont le Lord Mayor de Hull en grand costume. Le Père, avec humour, prêche sur Jeanne D’Arc, dont c’est la fête, en disant que la tâche de Jeanne avait été de rendre la France à Dieu, ce qui sera la mission de la Division.
Le 16 mai, le G.T. L. quitte Hessel et s’installe à Sunderlandwick, où logent le Colonel de Langlade, le Colonel Verdier, les Capitaines Arnaud, Manière, Rochelet, Fabre, les Lieutenants Bisserier, Meninger, l’Aspirant de Valence. Une bonne chambre a été réservée au Père, mais il décline cette offre pour aller coucher sous la tente dans le camp de Fimber, au milieu du Régiment.
"Le Père de GEVIGNEY et sa soutane kaki qu'il portait comme une armure" Gal de LANGLADE
Le temps est affreux, il fait froid et la pluie ne s’arrête pas.
Très belle cérémonie militaire avec remise des drapeaux, le 3 juillet, présidée par le Général Koenig.
La Division quitte Fimber le 22 juillet, mais ce n’est que le 30 que l’embarquement se fait sur les L.S.T.
Le lendemain, 31 juillet, le débarquement a lieu sur la plage baptisée « Utah Beach » près de Sainte-Marie du Mont et le Père dira sa première Messe sur le sol de France, dans une église presque intacte au milieu des ruines.
Campagne de Normandie
Le 2 août, première rencontre avec la guerre.
Le 3 août, premier tué au 12ème Cuirs. Le 6 août, passage à Ducey, au sud d’Avranches, à l’endroit où l’Adjudant Bernard de Gevigney avait passé sa convalescence après sa première blessure en 1914.
Déjà de nombreux tués et blessés, suite à des bombardements allemands effectués de nuit. Les Allemands sont tout près et tentent de forcer la charnière entre les Anglais et les Américains, non loin d’Avranches.
Ils découvrent les premiers morts de cet engagement. Le Lieutenant d’Arcangues est là, grièvement blessé. Il voit le Père : < Je sais que je suis très grièvement blessé. Confessez-moi et donnez-moi les derniers sacrements, je vous prie. Avec cela, je pourrai partir tranquille. > Le Père le confesse, lui donne l’extrême-onction et la communion. < Il est tout souriant, gentil comme toujours. > Le Père le laisse et lui dit < A demain >, mais < ce cher petit Lieutenant > mourra peu après, malgré l’intervention des médecins.
Il faut aussi s’occuper des ennemis. Le Père le fait, sans acrimonie aucune, lui qui parle si bien leur langue. Un Lieutenant allemand, prisonnier, tentant de s’enfuir, a reçu une balle en pleine tête, tirée par son gardien : < je lui donne l’absolution et lui fais une onction sous condition. Mais toute la nuit je pense à ce brave soldat, mort si misérablement . >
La guerre est là, dans toute son horreur, mais aussi ses erreurs. Le Père se dépense sans compter, toujours en première ligne, derrière les chars de tête. Il lui arrive aussi de piquer une tête dans le fossé, car les tirs sont si précis qu’ils attaquent sa Jeep.
< Des obus de rupture, venant de côté, passent juste au dessus de ma Jeep, en coupant des branches, qui me tombent dessus. Vraiment, il ne fait pas bon ici.>
< Voici qu’un half-track s’avance sur moi. Et comme je le regarde tranquillement venir, j’entends tout à coup le servant de la mitrailleuse de 50 qui, tout en me visant – il n’est plus qu’à 10 mètres de moi --, dit à son chef de voiture : "Je fais feu ? ". Je n’ai que le temps de crier : "Pas de blague ! C’est moi, l’aumônier ! ". Il était temps. Une seconde après, j’étais un cadavre. >
Il arrive aussi à l’aumônier de faire des prisonniers, lui qui n’a pas d’armes ! Des Allemands, arborant un drapeau blanc - un mouchoir au bout d’une baguette - viennent à lui et se constituent prisonniers, sans lui laisser le choix.
Autres aventures. Le 15 août, il entend parler pour la première fois des FFI. Il vient de dire la Messe près d’Argentan quand on vient lui dire que le châtelain du lieu a été arrêté par les FFI et qu’ils sont sur le point de le fusiller. < C’est un homme à qui, ce me semble, on n’a rien à reprocher, sinon d’être le châtelain > Vite le Père entraine deux Officiers qui vont arracher le prisonnier aux FFI.
Vers Paris
19 août. Ce n’est que le 23 août que les chars partent sur Mortré, Sées, Ste-Scolasse, Mortagne, Longny,…Rambouillet. Les Allemands sont tout près, mais ne peuvent s’opposer à cette colonne qui les dépasse à toute vitesse. Le 24 août, combat au canon dans la vallée de Chevreuse. Il pleut à torrents et les avions ne peuvent aider les chars dans leur progression.
Encore des morts dans les chars du Général Leclerc, qui ne passent pas tous, mais causent de grands dommages à leurs adversaires. La route de Paris est semée d’embuches et n’est en aucun cas un long chemin tranquille.
A Paris
Le 25 août, arrivée au Pont de Sèvres. < Nous stoppons. Sachant que l’arrêt durera assez longtemps, j’en profite pour chercher une église et dire la Messe. La plus proche est Saint-Louis. Cela tombe bien : c’est justement aujourd’hui la Saint-Louis. >
Le 26, au milieu de la nuit, gros bombardement par l’aviation allemande.
Mais il faut continuer vers l’Est. Une avance rapide, ponctuée de combats irréguliers, mais toujours meurtriers. Lorsqu’on rencontre trop de résistance, on contourne l’obstacle.
Le 12 septembre, arrivée à Vittel.
Le 13, une intervention du Père de Gevigney eut des suites heureuses pour Ville-sur-Illon. Ce n’est pas lui qui le raconte, mais le Général de Langlade dans son livre : « En suivant Leclerc ». Lors des très durs combats qui se déroulèrent à cet endroit le Colonel de Langlade se préparait à écraser avec ses canons de 105 la ville, tenue par les Allemands, au risque de tuer beaucoup de civils, et c’est le Père qui aurait demandé d’attendre le lendemain. Or, le lendemain les Allemands avaient fui.
Le 13 septembre est depuis célébré chaque année en mémoire de cette fameuse journée du « miracle de Ville-sur-Illon », comme l’a appelé la population, et une chapelle a été élevée en reconnaissance à Notre-Dame.
Le Père est toujours sur la ligne de feu.
Mais le danger est toujours là. Le Père passe une partie de son temps à faire des enterrements. Et le 30 septembre, il constate que l’avance est arrêtée à Mesnil- Flin, « Dans la pluie et la gadouille. Cela devient une guerre de position qui ressemble à 1914 »
« Enfin, le 31 octobre, après six semaines de stagnation dans la boue, voici qu’on reprend l’offensive « Mais, c’est désormais une lente progression, par un temps épouvantable.
Extrait des "Journaux de Marches et d'Opérations" du 12ème R.C.A
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Le 20 novembre, dans l’attaque du village de Voyer, « arrivent de gros obus, de 150 je pense. L’un d’eux éclate à côté de moi. Je sens un violent coup au visage et je me mets à saigner très fort, mais je me rends compte tout de suite que j’ai peu de mal. Je sens d’ailleurs très bien l’éclat d’obus qui s’est logé dans mon palais, étant entré sous l’œil. » Cet éclat d’obus sera extrait plus tard, à l’hôpital américain, mais le Père de Gevigney en gardera toute sa vie la cicatrice. Une blessure de plus, qui aurait pu être mortelle à quelques centimètres près. Mais pas question de gémir sur son sort. Ce jour-là, il ne consentira à être évacué que le dernier, comme le précise sa très belle citation à l’ordre de l’Armée du 4 mars 1945.
En Alsace
Le Père de Gevigney est encore à l’hôpital le 25 novembre, jour où la Division Leclerc s’empare de Strasbourg. Lui-même rejoint le G.T. L. à Strasbourg le 6 décembre, après ce court séjour qui lui a paru très long.
Noël 1944. < Le Général de Gaulle, il y a quelques jours, nous avait fait espérer que nous fêterions Noël au cantonnement de repos. Au lieu de cela, nous nous trouvons toujours à Sélestat, sous le bombardement qui ne fait que croître.>
Messes le 23 au soir, puis le 24 à minuit. Beaucoup de Français et d’Américains y assistent. Ces derniers sont édifiants par leur bonne tenue, à genoux presque tout le temps. Grand nombre de communions.
Quant aux Allemands, ils envoient de nombreux obus qui éclatent au dessus de nos troupes, laissant une pluie de tracts les invitant à se rendre, car l’Allemagne vaincra nécessairement. Une phrase parmi d’autres : < Tu risques gros. Il est vrai que tu ne peux pas perdre davantage que la vie, non pas pour défendre ton sol, déjà libéré, parbleu, mais pour châtier ces méchants nazis qui ont trop violemment tiré les oreilles d’Abraham et autres Isaacs. Le jeu en vaut-il la chandelle, dis ? >
Le Père ajoute à ce propos : < Je ne pense pas que cette réclame ait eu beaucoup de succès chez nous >
Le 31 décembre, la Messe est célébrée dans une église toute percée d’obus : < Jamais je n’ai eu aussi froid en disant la Messe.>
1945 débute par la grande attaque des Allemands sur Bastogne, qui contraint les Américains à battre en retraite. Il est alors question d’abandonner l’Alsace pour un repli sur les Vosges. Heureusement les Américains se reprennent, avec l’aide des Français, mais au prix de durs combats, avec des pertes considérables.
Le danger est toujours là. <J’ai bien failli y rester en recherchant nos morts. 5 ou 6 obus éclatent juste à côté de moi, tuant d’ailleurs quelques uns des nôtres occupés à dépanner un char sauté sur une mine.>
Le 2 février, le front, stationnaire à cause des tempêtes de neige, se remet en mouvement. Le 8, jonction avec les troupes de l’armée de Lattre de Tassigny, et le 10, l’Alsace est enfin libérée.
Un temps de repos
Le 16 février, la Division est envoyée momentanément vers l’arrière, et le Père de Gevigney obtient une permission, début mars, pour aller voir sa famille à Besançon : il ne l’avait pas revue depuis 16 ans.
Le Père de GEVIGNEY, son chauffeur et sa jeep devant sa maison de naissance à Besançon.
Début 1945 - Le Père de GEVIGNEY en permission à Besançon..
Il rejoint ensuite le 12ème R.C.A., cantonné autour de Buzançay, à 25 km de Chateauroux.
< Temps de repos pour les hommes, mais surtout de remise en état des véhicules et des engins, qui n’ont pas fini leur travail >
Le 15 mars, c’est la fête du Régiment, et le Père de Gevigney est au nombre des décorés, recevant la croix de guerre des mains du Général Leclerc.
Royan
Le 10 avril, départ pour Royan, où il faut liquider la poche de l’Atlantique. Le 15, devant Royan, Messe sur la ligne de feu. < J’ai placé mon autel entre le 3e et le 4e Escadron, qui tirent sans arrêt des salves. Ainsi 1500 coups de canon ont été tirés dans un secteur de 200 mètres autour de mon autel pendant cette Messe : bel accompagnement en musique ! > Le 18, c’en est fini de la poche de l’Atlantique.
L’ Allemagne
La Division retourne sur le front et, le 25 avril, arrive en Allemagne. < Nous franchissons la Sarre sur un pont de bois, fait par le génie américain, sur lequel on lit : ‘You enter in Germany. Don’t fraternize’. Ça y est donc, nous sommes en Allemagne.>
Le Général Leclerc fait avec les Américains la course à qui arrivera le premier à Berchtesgaden, le repaire d’Hitler. <C’est le 5 mai que les éléments de notre Division arrivent au fameux nid d’aigle, perché au sommet d’un rocher appelé Kehlstein, à 1800 mètres d’altitude. >
< Le 7 mai au matin, nous apprenons la capitulation générale de l’Allemagne signée à Reims durant la nuit. La guerre est donc finie pour nous. >
Le retour
Le 7 juin, le Père de Gevigney est de retour à Paris et il demande aussitôt à repartir à Madagascar. Il quitte Toulon par le « Suffren » qui l’embarque comme aumônier.
<Enfin, le 13 à midi, nous apercevons la terre : c’est Magadascar >
Le père de GEVIGNEY à Madagascar après la guerre. Sa blessure au visage est très visible.
Ainsi se termine le récit du Père Bernard de Gevigney, parenthèse dans sa vie de prêtre missionnaire, qui se poursuivra encore de nombreuses années à Madagascar, à l’Ile Maurice et enfin à la Réunion. C’est à cet endroit qu’il finira sa vie, entouré par tous les Réunionnais qui l’ont connu, admiré et aimé, à l’âge de 87 ans.
Le Père de Gevigney repose dans le caveau des prêtres de l’Église de la Délivrance à Saint-Denis de la Réunion après une vie peut-être riche en péripéties, mais faite toute entière de courage et d’abnégation au service de son prochain, preuve de son engagement religieux dont peuvent témoigner tous ceux qui ont eu le privilège de le rencontrer et de l’aimer.
Lieutenant-Colonel (h) Jean de Grivel Perrigny.
neveu du R.P. de GEVIGNEY.
DOCUMENTS
Citation du 17 Mars 1945
Médaillier du Révérend-Père
Légion d'honneur avec diamants - Médaille Militaire - Croix de Guerre 14-18 - Croix du Combattant 14-18 - Croix de 39-40 - Croix de 1939 remise en 1944 par le Gal Leclerc
Ses insignes
Au centre, 60ème R.I. Régiment de la 1ère Guerre - Insigne de la 2ème D.B. numéroté, remis à Dalton Hall en Juillet 1944 par le Gal LECLERC - Insigne du 501ème R.C.C. - insigne du 12ème R.C.A.
Croix Pastorale
Extraits de ses carnets
Journal "CARAVANE" de la 2ème D.B. n° 317
Livret Militaire
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